lundi 30 mai 2011

un sourire vu par un poète

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup







 Il enrichit ceux qui le reçoivent
 Sans appauvrir ceux qui le donnent
il ne dure qu'un instant
mais son souvenir est parfois éternel


Personne n'est assez riche pour s'en passer.

Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter.
Il crée le bonheur au foyer,soutien les affaires.
il est le signe sensible de l"amitié.
Un sourire donne du repos a l'être fatigué.
Rend du courage,aux plus découragés.
il ne peut ni s'acheter,ni se prêter ni se voler.
Car c'est une chose qui n'a de valeur
Qu'à partir du moment ou il se donne.


Et si quelquefois vous rencontrez une personne
Qui ne sais plus avoir le sourire.
Soyez généreux, donnez lui le votre
Car nul n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.

a un autre fois



jeudi 26 mai 2011

Papi Jacques

Un souvenir d'enfance que me racontait ou plutôt me lisait papi Jacques qui aurait 94 ans aujourd'hui.
Que le temps passe !!!
Aujourd'hui c'est à mon tour de raconter l'histoire de la tortue et des deux canards à mes pt'its bouts.
 La tortue et les deux canards

Une tortue était, à la tête légère,
Qui, lasse de son trou, voulut voir le pays :
Volontiers on fait cas d'une terre étrangère,
Volontiers gens boiteux haïssent le logis.
Deux canards, à qui la commère
Communiqua ce beau dessein,
Lui dirent qu'ils avaient de quoi la satisfaire.
«Voyez-vous ce large chemin?
Nous vous voiturerons, par l'air,en Amérique;
Vous verrez mainte république,
Maint royaume,maint peuple, et vous profiterez
Différentes  mœurs que vous remarquerez.
Ulysse en  fit autant.» On ne s'attendait guère
De voir Ulysse en cette affaire.
La tortue écouta la proposition.
Marché fait,les Oiseaux forgent une machine
Pour transporter la pèlerine.
Dans la gueule, en travers, on lui passe un bâton.
« Serrez bien,dirent-ils; gardez de lâcher prise. »
Puis chaque canard prend ce bâton par un bout.
La Tortue enlevée,on s'étonne partout
De voir aller en  cette guise
L'animal lent et sa maison,
Justement au milieu de l'un et l'autre Oison.
« Miracle! criait-on: venez voir dans les nues
Passer la reine des Tortues.
- La reine! vraiment oui : je la suit en effet;
Ne vous en moquez point. » Elle eût beaucoup mieux fait
De passer son chemin sans dire aucune chose;
Car ,lâchant le bâton en desserrant les dents,
Elle tombe,elle crève aux pieds des regardants.
Son indiscrétion de sa perte fut cause.

Imprudence,babil,et sotte vanité,
Et vaine curiosité
Ont ensemble étroit parentage
Ce sont enfants tous d'un lignage.


a une autre fois